vendredi 23 mars 2012

Idées De Courts Séjour


L'architecture au fil des siècles


L’ancienne Anfa est devenue Casablanca, probablement la ville la plus high-tech du pays. Affaires, commerces, fêtes et dolce vita marocaine...Tout se passe à Casablanca !

Les origines



Casablanca by night

Au milieu du XVIIIe siècle, le sultan Sidi Mohammed Ben Abdallah décide de relever les ruines de l’antique Anfa (la colline), petite ville berbère fondée au VIIe siècle. Partiellement entourée de ses remparts, l’ancienne médina, avec ses méandres de ruelles et ses échoppes, permet de découvrir mille petits métiers.

Les années 30



Mosquée Hassan II - Casablanca
Dans les années 30, Casablanca devient la vitrine de l’architecture de cette période. Les quartiers éloignés sont reliés et organisés autour de la place de France, aujourd’hui devenue place des Nations-Unies et de la place Administrative, actuelle place Mohammed V. À 3 km du centre ville, le quartier des Habous est une « nouvelle » médina, destinée dans les années 20, à accueillir les populations rurales attirées par le développement de la ville. Aujourd’hui, la tradition d’innovation architecturale perdure avec l’inauguration, le 30 août 1993, de la mosquée Hassan II, l’une des plus grandes et belles mosquées du monde (200 m de haut).

Casablanca aujourd’hui



La vie de la Casablanca moderne est à l’image de l’ambiance trépidante du quartier du Mâarif. Cette zone, autrefois modeste et située à l’ouest du Parc de la Ligue arabe, s’est transformée peu à peu en l’un des quartiers les plus en vue de la ville, dominé par les tours jumelles du Twin Center. Anfa, quartier chic de Casablanca, mérite aussi la visite. Plus en centre ville, le boulevard Mohammed V a conservé ses arcades sous lesquelles boutiques et restaurants s’alignent sur près de 2 km. En fin de journée, une promenade sur la corniche de Aïn-Diab est incontournable. Le long de la mer, entre le phare d’El Hank et le marabout de Sidi Bou Abderrahmane (village accessible seulement à marée basse), cette côte parfois rocheuse est l’annexe balnéaire de Casablanca. On peut y siroter un verre en admirant le coucher du soleil. Plus tard dans la soirée, les discothèques poursuivent l’animation d’une ville réputée ne jamais dormir.

À retenir


Casablanca bouge, déborde d’énergie et incarne une des multiples face du Maroc moderne qui cohabite avec les vestiges d’une ville à la très riche histoire 

Rabat, ville de contraste

Des ruelles animées et colorées de la médina à la calme et verdoyante nécropole du Chellah, découvrez les différents visages de Rabat.

Une médina étonnante


Vue générale des Oudaïas à Rabat
La vieille ville surprend par son tracé rectiligne, très différent des habituels dédales de rues. On peut y entrer par la porte Bab El Had où commence la rue Souika, la plus grande et probablement la plus animée de la médina. Elle aboutit au souk Es Sebat, le marché aux chaussures, couvert de nattes de roseau et regorgeant de babouches, d'articles de maroquinerie et d'artisanat, ainsi que de bijoux en or et en argent. Puis c'est la rue des Consuls, partiellement couverte par des verrières, où les artisans travaillent sous vos yeux à fabriquer tapis de haute laine, étoffes et cuivres. En remontant vers le nord, on s'approche de la porte des Oudayas.

La kasbah des Oudayas

les Oudayas vues de l'eau
Ce quartier forteresse a conservé ses vieux canons placés sur un bastion. Sa porte, belle et massive, est entièrement sculptée et l'une des tours abrite trois galeries d'art. Les façades blanches et bleues créent une ambiance très méditerranéenne. Ses rues pavées vous mèneront à la mosquée El Atiqa, la plus ancienne de la ville, puis jusqu’à la plate-forme de l'ancien sémaphore. D'ici, comme de la terrasse du café Maure juste à côté, la vue sur Rabat, sa voisine Salé et la rencontre de l'oued Bouregreg avec l'océan est tout simplement splendide. Tout en haut, le palais des Oudayas, qui abrite aujourd'hui le musée national, a conservé ses ornementations d'origine, empreintes de sobriété et d'équilibre. Le jardin andalou à ses pieds est un havre de paix planté d'arbres fruitiers, de lauriers roses et de cascades de bougainvilliers.

Une promenade hors du temps

Le jardin des Oudayas
Au-delà des remparts de la ville, d'autres murailles cachent un lieu enchanteur : au XIIIe siècle, la dynastie des Mérinides choisit ce vallon fertile pour y abriter leur dernière demeure. Promenez-vous parmi les sépultures, à l'ombre des ruines d'un sanctuaire dont le minaret sert de refuge aux cigognes. Un peu plus loin, d'autres ruines d'un passé plus lointain encore : celles de Sala la romaine.

À retenir:


Romaines, andalouses ou mérinides, les pierres de Rabat enchantent tout autant.

Ouarzazate, porte du désert

Un séjour bref mais intense ? Ouarzazate est la destination idéale pour ressentir l’appel du désert. Et celui des vallées, des forteresses en pisé, des oasis…

Grand écran


Ouarzazate la vallee du Dadès
Ouarzazate est un haut lieu de tournage depuis Lawrence d’Arabie, en 1962. Dans les environs, des décors surréalistes apparaissent : clochers, temples romains, statues égyptiennes, temple tibétain, et même le temple de Jérusalem grandeur nature ! Un véritable pied de nez à la course du temps !

Pays de kasbahs

Kasbah Taourirt
À moins de 2 km à l’est de Ouarzazate, la kasbah de Taourirt est considérée comme l’un des plus beaux édifices en pisé du Maroc, tant par ses proportions que par sa décoration exquise. À la kasbah de Tiffoultoute, où furent tournées des scènes de Lawrence d’Arabie, faites une pause sur la terrasse du toit qui abrite souvent des nids de cigognes. Le panorama y est inoubliable. À 5 km au sud de Ouarzazate, les ruines des tours de la kasbah de Tasmela sont couvertes de nid de cigognes, elles aussi.

Oasis et vallées



Oasis de Fint
Quand le soleil semble avoir pris possession des lieux, il y a quand même des oasis et des vallées fertiles qui redonnent toutes ses chances à la vie. L’oasis de Fint, à une heure de route de Ouarzazate, est splendide, nichée dans une faille verdoyante parsemée de potagers et de palmiers. À 1h30 de Ouarzazate, la verdoyante vallée du Drâa déroule ses palmeraies surplombées par d’antiques tours de guet. Magique.

À retenir:



Le temps d’un court séjour, Ouarzazate répond à toutes les envies pressantes de dépaysement. Naturels ou en carton-pâte, les décors vous surprendront toujours !


Tanger, sentinelle du détroit


Tanger a toujours attiré les artistes du monde entier. Postée comme une vigie à la proue du continent africain, Tanger la blanche n’attend que vous.

Un autre monde



Sur les hauteurs de Tanger
Si l’on dispose de peu de temps, Tanger est une des destinations les plus dépaysantes qui soient. Veillant sur le détroit de Gibraltar, la ville est perchée comme une sentinelle. Depuis une terrasse ombragée, le spectacle de la ville basse et des bateaux qui croisent au large est un enchantement.

Médina perchée


Quand on arrive à Tanger, le dépaysement est renforcé par la montée dans la médina. Rejoignez la place du Petit Socco, l’ancien cœur de la vieille ville. C’est ici que les artistes et écrivains célèbres se retrouvaient. On comprend vite ce qui a su séduire Jean Genet, Camille Saint-Saëns, William Burroughs, Paul Morand, Paul Bowles, Tennessee Williams, Jack Kerouac ou encore Malcom Forbes.

Atmosphère unique



L'air tonique de Tanger
Est-ce son ancien statut de ville internationale, son ambiance cosmopolite qui donne ce cachet particulier à Tanger ? Un étrange mélange d’émotions où l’on se sent calme. Les sens sont en éveil, stimulés par les parfums et les couleurs des étals. Offrant un condensé des meilleures productions artisanales marocaines Tanger est une ville où l’on peut acheter de quoi gâter ses proches ou décorer sa maison. Une visite au Palais Dar El-Makhzen, le très intéressant musée de la kasbah, s’impose ainsi qu’un tour dans les jardins du sultan.

À retenir


Tanger la blanche est une destination idéale pour se détendre en regardant les navires passer le détroit de Gibraltar depuis les terrasses de la médina.

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