Idées De Courts Séjour

L'architecture au fil des siècles

L’ancienne Anfa est devenue Casablanca, probablement la ville la plus high-tech du pays. Affaires, commerces, fêtes et dolce vita marocaine...Tout se passe à Casablanca !

Les origines

Au milieu du XVIIIe siècle, le sultan Sidi Mohammed Ben Abdallah décide de relever les ruines de l’antique Anfa (la colline), petite ville berbère fondée au VIIe siècle. Partiellement entourée de ses remparts, l’ancienne médina, avec ses méandres de ruelles et ses échoppes, permet de découvrir mille petits métiers.

Les années 30

Dans les années 30, Casablanca devient la vitrine de l’architecture de cette période. Les quartiers éloignés sont reliés et organisés autour de la place de France, aujourd’hui devenue place des Nations-Unies et de la place Administrative, actuelle place Mohammed V. À 3 km du centre ville, le quartier des Habous est une « nouvelle » médina, destinée dans les années 20, à accueillir les populations rurales attirées par le développement de la ville. Aujourd’hui, la tradition d’innovation architecturale perdure avec l’inauguration, le 30 août 1993, de la mosquée Hassan II, l’une des plus grandes et belles mosquées du monde (200 m de haut).

Casablanca aujourd’hui

La vie de la Casablanca moderne est à l’image de l’ambiance trépidante du quartier du Mâarif. Cette zone, autrefois modeste et située à l’ouest du Parc de la Ligue arabe, s’est transformée peu à peu en l’un des quartiers les plus en vue de la ville, dominé par les tours jumelles du Twin Center. Anfa, quartier chic de Casablanca, mérite aussi la visite. Plus en centre ville, le boulevard Mohammed V a conservé ses arcades sous lesquelles boutiques et restaurants s’alignent sur près de 2 km. En fin de journée, une promenade sur la corniche de Aïn-Diab est incontournable. Le long de la mer, entre le phare d’El Hank et le marabout de Sidi Bou Abderrahmane (village accessible seulement à marée basse), cette côte parfois rocheuse est l’annexe balnéaire de Casablanca. On peut y siroter un verre en admirant le coucher du soleil. Plus tard dans la soirée, les discothèques poursuivent l’animation d’une ville réputée ne jamais dormir.

À retenir

Casablanca bouge, déborde d’énergie et incarne une des multiples face du Maroc moderne qui cohabite avec les vestiges d’une ville à la très riche histoire 

Rabat, ville de contraste

Des ruelles animées et colorées de la médina à la calme et verdoyante nécropole du Chellah, découvrez les différents visages de Rabat.

Une médina étonnante

La vieille ville surprend par son tracé rectiligne, très différent des habituels dédales de rues. On peut y entrer par la porte Bab El Had où commence la rue Souika, la plus grande et probablement la plus animée de la médina. Elle aboutit au souk Es Sebat, le marché aux chaussures, couvert de nattes de roseau et regorgeant de babouches, d'articles de maroquinerie et d'artisanat, ainsi que de bijoux en or et en argent. Puis c'est la rue des Consuls, partiellement couverte par des verrières, où les artisans travaillent sous vos yeux à fabriquer tapis de haute laine, étoffes et cuivres. En remontant vers le nord, on s'approche de la porte des Oudayas.

La kasbah des Oudayas

Ce quartier forteresse a conservé ses vieux canons placés sur un bastion. Sa porte, belle et massive, est entièrement sculptée et l'une des tours abrite trois galeries d'art. Les façades blanches et bleues créent une ambiance très méditerranéenne. Ses rues pavées vous mèneront à la mosquée El Atiqa, la plus ancienne de la ville, puis jusqu’à la plate-forme de l'ancien sémaphore. D'ici, comme de la terrasse du café Maure juste à côté, la vue sur Rabat, sa voisine Salé et la rencontre de l'oued Bouregreg avec l'océan est tout simplement splendide. Tout en haut, le palais des Oudayas, qui abrite aujourd'hui le musée national, a conservé ses ornementations d'origine, empreintes de sobriété et d'équilibre. Le jardin andalou à ses pieds est un havre de paix planté d'arbres fruitiers, de lauriers roses et de cascades de bougainvilliers.

Une promenade hors du temps

Au-delà des remparts de la ville, d'autres murailles cachent un lieu enchanteur : au XIIIe siècle, la dynastie des Mérinides choisit ce vallon fertile pour y abriter leur dernière demeure. Promenez-vous parmi les sépultures, à l'ombre des ruines d'un sanctuaire dont le minaret sert de refuge aux cigognes. Un peu plus loin, d'autres ruines d'un passé plus lointain encore : celles de Sala la romaine.

À retenir:

Romaines, andalouses ou mérinides, les pierres de Rabat enchantent tout autant.

Ouarzazate, porte du désert

Un séjour bref mais intense ? Ouarzazate est la destination idéale pour ressentir l’appel du désert. Et celui des vallées, des forteresses en pisé, des oasis…

Grand écran

Ouarzazate est un haut lieu de tournage depuis Lawrence d’Arabie, en 1962. Dans les environs, des décors surréalistes apparaissent : clochers, temples romains, statues égyptiennes, temple tibétain, et même le temple de Jérusalem grandeur nature ! Un véritable pied de nez à la course du temps !

Pays de kasbahs

À moins de 2 km à l’est de Ouarzazate, la kasbah de Taourirt est considérée comme l’un des plus beaux édifices en pisé du Maroc, tant par ses proportions que par sa décoration exquise. À la kasbah de Tiffoultoute, où furent tournées des scènes de Lawrence d’Arabie, faites une pause sur la terrasse du toit qui abrite souvent des nids de cigognes. Le panorama y est inoubliable. À 5 km au sud de Ouarzazate, les ruines des tours de la kasbah de Tasmela sont couvertes de nid de cigognes, elles aussi.

Oasis et vallées

Quand le soleil semble avoir pris possession des lieux, il y a quand même des oasis et des vallées fertiles qui redonnent toutes ses chances à la vie. L’oasis de Fint, à une heure de route de Ouarzazate, est splendide, nichée dans une faille verdoyante parsemée de potagers et de palmiers. À 1h30 de Ouarzazate, la verdoyante vallée du Drâa déroule ses palmeraies surplombées par d’antiques tours de guet. Magique.

À retenir:

Le temps d’un court séjour, Ouarzazate répond à toutes les envies pressantes de dépaysement. Naturels ou en carton-pâte, les décors vous surprendront toujours !

Tanger, sentinelle du détroit

Tanger a toujours attiré les artistes du monde entier. Postée comme une vigie à la proue du continent africain, Tanger la blanche n’attend que vous.

Un autre monde

Si l’on dispose de peu de temps, Tanger est une des destinations les plus dépaysantes qui soient. Veillant sur le détroit de Gibraltar, la ville est perchée comme une sentinelle. Depuis une terrasse ombragée, le spectacle de la ville basse et des bateaux qui croisent au large est un enchantement.

Médina perchée

Quand on arrive à Tanger, le dépaysement est renforcé par la montée dans la médina. Rejoignez la place du Petit Socco, l’ancien cœur de la vieille ville. C’est ici que les artistes et écrivains célèbres se retrouvaient. On comprend vite ce qui a su séduire Jean Genet, Camille Saint-Saëns, William Burroughs, Paul Morand, Paul Bowles, Tennessee Williams, Jack Kerouac ou encore Malcom Forbes.

Atmosphère unique

Est-ce son ancien statut de ville internationale, son ambiance cosmopolite qui donne ce cachet particulier à Tanger ? Un étrange mélange d’émotions où l’on se sent calme. Les sens sont en éveil, stimulés par les parfums et les couleurs des étals. Offrant un condensé des meilleures productions artisanales marocaines Tanger est une ville où l’on peut acheter de quoi gâter ses proches ou décorer sa maison. Une visite au Palais Dar El-Makhzen, le très intéressant musée de la kasbah, s’impose ainsi qu’un tour dans les jardins du sultan.

À retenir

Tanger la blanche est une destination idéale pour se détendre en regardant les navires passer le détroit de Gibraltar depuis les terrasses de la médina.

Idées De Circuits

Le grand tour du Maroc

Cette grande boucle à travers le pays, ses cultures et ses paysages est l’une des façons les plus enrichissantes de découvrir le Royaume.

Départ au bord de l’Atlantique

Il faut compter quinze jours pour découvrir les étapes qui vous attendent. Votre parcours pourrait débuter à Casablanca, une métropole contrastée marquée par un amalgame architectural harmonieux alliant édifices modernes et ancienne médina… En longeant l’océan vers le nord, siège Rabat où modernisme et traditions se côtoient également. En remontant à la pointe nord du pays, vers Tanger, faites un détour par Larache, ses magnifiques plages et ses grillades de poissons. À 5 km au nord-est, le site de Lixus expose les ruines de cet ancien comptoir romain, avec son théâtre, ses villas et ses temples. À partir de Tétouan, dont la blancheur éclate au soleil, vous progresserez à nouveau vers le sud, en passant par Chefchaouen aux ruelles bleues et Fès l’impériale. En route vers Meknès, faites un arrêt à Moulay Idriss pour découvrir le mausolée du fondateur de la première dynastie arabe ayant régné sur le pays, les Idrissides. À proximité, Volubilis est un site étonnant datant de la Rome antique.

Au centre du pays

À Midelt, vous êtes au seuil de la vallée du Ziz que vous suivrez jusqu’à Erfoud, avec son plan de ville à angle droit si caractéristique. Pour vous rendre là, vous aurez traversé Errachidia au passage. D’Erfoud, le trajet vous mènera jusqu’à Ouarzazate en passant par la vallée du Dadès. Sur votre chemin, vous croiserez la vallée des Roses, fief confirmé de la reine des fleurs avec laquelle est fabriquée l’eau de rose très appréciée pour ses nombreuses vertus. À partir de là, vers le nord, vous vous rapprocherez de l’Atlantique.

Vers le sud et retour

Une étape est indispensable à Marrakech, la ville ocre impériale qui a donné son nom au pays. Puis vous passerez par Taroudant, Tafrouat et Tiznit. Enfin, d’Agadir à Essaouira, en passant par Safi et El Jadida, vous aurez tout le loisir d’apprécier ces stations balnéaires très cotées, avant de tranquillement rejoindre votre point de départ : Casablanca.

À retenir:

Le voyage à réaliser pour aller au plus près de la diversité du pays, de ses cultures et de ses paysages.

La route de l’architecture

Une traversée du pays à la rencontre des richesses du patrimoine marocain.

La marque du XXe siècle à Casablanca

Sur la côte atlantique, Casablanca est la vitrine de ce qui se faisait de mieux en matière d’architecture dans les années 1920. De nombreux immeubles Art déco se situent boulevard Mohammed V et dans l’ancien quartier européen de Mers Sultan. Cependant, en un contraste saisissant, Casablanca sait rester à la pointe de l’architecture moderne avec notamment le Twin center, abritant des bureaux et un centre commercial haut de plusieurs étages.

Style hispano-mauresque à Tétouan

Au bord de la Méditerranée, au cœur de la médina de Tétouan, découvrez les immeubles à étages du quartier colonial d’El Ensanche. La médina regorge de ces maisons ornées de fer forgé au style européen. C’est d’ailleurs une caractéristique que l’on retrouve, dans les terres, à Chefchaouen.

Influence musulmane à Fès

Plus au sud, Fès. Ici, la médina et ses innombrables trésors sont classés au Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco : portes, fontaines, palais, mosquées, caravansérails, medersas (écoles coraniques)… Zelliges, stucs, bois ouvré marquent profondément la ville comme dans un musée à ciel ouvert.

Tradition berbère dans le Grand Sud

Découvrez les vallées du Grand Sud et les merveilles de la tradition berbère. Celle-ci s’exprime sur le plan architectural à travers une multitude de kasbahs, citadelles construites en pisé, de ksour, villages fortifiés, et d’agadirs, greniers collectifs. La plus grande concentration est dans la vallée du Dadès aussi surnommée la « vallée des 1 000 kasbahs ».

À retenir

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Du nord au sud, de l’est à l’ouest, l’histoire passionnante du Royaume est gravée dans chaque pierre.

Le tour des golfs

Le pays compte 17 golfs répartis sur l’ensemble de son territoire. Très à la mode, le golf est en plein essor. Quatre circuits, plus ou moins longs, peuvent être envisagés pour s’y adonner… Et aller à la découverte des différentes régions marocaines.

Le circuit Prestige

Il comprend neuf parcours et une boucle partant de Rabat, pour passer à Fès et Meknès et descendre jusqu’à El Jadida pour ensuite remonter la côte atlantique via les terrains de Casablanca, Mohammedia et Bouznika. À retenir notamment les ruines romaines du Royal Golf Dar Es Salam de Rabat, parcours où se joue le célèbre Trophée Hassan-II. Celui de Fès vous charmera avec son agréable oliveraie. Pour jouer sur fond de paysages inoubliables, vous avez le choix entre Meknès où les remparts de la ville impériale s’invitent sur le parcours, El Jadida et ses trous face à l’océan ou le Royal Golf d’Anfa, avec la mosquée Hassan-II pour toile de fond.

Le circuit Méditerranée

Au pied du Rif, trois parcours permettent de découvrir les villes de Tanger et Tétouan, ainsi que la station balnéaire Tamuda Bay (à 15 kilomètres de Tétouan). À noter que le golf de Tanger, réputé pour ses vues sur le détroit, cultive un sympathique côté british.

Le circuit Atlas

Ces trois terrains, Palmeraie Golf Club, Amelkis et le Royal Golf, ont un point en commun : l’horizon des montagnes enneigées du Haut Atlas et leur situation aux alentours de Marrakech.

Le circuit Soleil

Agadir compte trois terrains dans ses environs immédiats. Compte tenu du climat local, le Royal Golf d’Agadir, les Dunes et le bien nommé Golf du Soleil peuvent être joués toute l’année.

À retenir:

Les golfeurs trouveront leur bonheur dans toutes les régions du Maroc, et apprécieront les sites somptueux où les parcours ont été dessinés

Les plages de l’Atlantique

Envie de répondre à l’appel de l’océan ? De Tanger à Dakhla, les plages se succèdent le long d’un littoral sauvegardé de toute beauté.

De Tanger à Rabat

En étant parti de Tanger en direction du sud, votre premier arrêt s’effectuera à Asilah. Cette petite ville blanche aux pittoresques murailles donnant sur l’océan se transforme chaque mois d’août en une grande galerie d’art à l’air libre. Quelques kilomètres plus loin apparaît Larache, très beau site aux larges plages. À proximité, vous arriverez au site archéologique de Lixusoccupé dès le XII^e siècle av. J.-C. Arrivé à Rabat, vous découvrirez une cité vivant à un rythme paisible quoiqu’elle possède tous les atouts d’une capitale.

De Rabat à Essaouira

En longeant la côte, il serait impensable de ne pas faire une halte à Casablanca, pour au moins en goûter la douceur de vivre. Plus au sud, c’est El Jadida et ses murailles face à l’océan. En route vers Essaouira, vous passerez par Azemmour, cité médiévale, et Safi, à l’artisanat de la céramique réputé. Arrivé à Essaouira, vous apprécierez le climat, toujours doux et sa nouvelle station balnéaire portant l’ancien nom de la cité, Mogador.

D’Essaouira à Dakhla

Sur le chemin menant à Agadir, profitez de ses célèbres plages ainsi que de sa vie nocturne trépidante. Jusqu’à Dakhla, vous serez passé par Tifnit plage et son village de pêcheur, et par Aglou plage. Toutes deux accueillent les touristes à la recherche de coins de mer privilégiés. Mirflet, Sidi Ifni, Tarfaya, baignées par l’océan tumultueux, se succèdent avant que vous n’arriviez à votre destination finale, Dakhla. Ici, la mer reprend tout son calme, enserrée dans une vaste baie aux eaux turquoise. C’est le paradis des pêcheurs et un lieu très prisé des adeptes de surf-carting.

À retenir:

La façade atlantique présente de multiples facettes et pourra répondre à toutes les attentes, sportives, de relaxation ou bien plus animées.

Casablanca

Casa aujourd’hui

Affaires, commerces, fêtes et dolce vita marocaine… Tout se passe à Casablanca ! Et son dynamisme est communicatif.

L’énergie de la modernité

La tradition architecturale de la capitale économique perdure avec l’inauguration, le 30 août 1993, de la mosquée Hassan II, l’une des plus grandes mosquées du monde avec ses 200 m de haut. La vie de la Casablanca moderne est à l’image trépidante du quartier de Mâarif. Cette ancienne zone pauvre située à l’ouest du parc de la Ligue arabe s’est transformée peu à peu en l’un des quartiers les plus en vue de la ville. La jeunesse dorée marocaine fréquente ces rues aux commerces de luxe et aux établissements branchés, dominés par les tours jumelles du Twin Center. Anfa, quartier chic de Casablanca, mérite aussi la visite. Plus en centre ville, le boulevard Mohammed V a conservé ses arcades sous lesquelles boutiques et restaurants s’alignent sur près de 2 km.

Le bord de mer

En fin de journée, allez faire un tour sur la corniche de Aïn-Diab, entre le phare d’El Hank et le marabout de Sidi Bou Abderrahmane, village seulement accessible à marée basse. Cette côte est l’annexe balnéaire de Casablanca. Des piscines et des plages publiques ou privées y sont aménagées. Venir là admirer le coucher de soleil et se rafraîchir en terrasse reste un grand classique. Toutes les fins de semaine, les Casablancais aiment s’y retrouver. Plus tard dans la soirée, les discothèques poursuivent l’animation de cette ville qui ne dort jamais.

À retenir

Casablanca incarne le Maroc moderne qui cohabite harmonieusement avec son riche patrimoine, fruit d’une très longue histoire. 

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Au carrefour des cultures

Casablanca est une ville moderne au riche patrimoine, qui sait faire cohabiter les différents arts, cultures et traditions du passé.

L’ancienne médina

En 1770, le sultan Sidi Mohammed Ben Abdallah consolida les remparts de la médina. La Sqala est le symbole de son règne. Ce bastion, aujourd’hui réaménagé en restaurant, offre une vue panoramique sur la médina et le port, protégé par une jetée artificielle de 3 180 m construite au début du XXe siècle. Construit en 1920, le phare El Hank, qui facilitait l'accès au port, symbolise la réussite économique de la ville. À l’ouest de la médina, la place de la Comédie, très animée, abrite un marché et un joli square au centre duquel se trouve la koubba de Sidi Bou Smara. Avant de quitter la médina par l’imposante Bab El Mersa, la porte de la marine, rendez-vous au sanctuaire de Sidi Kairouani, près de la rue de Tnaker.

La nouvelle médina

Située au sud de la ville, dans le quartier des Habous, cette nouvelle médina est entièrement conçue selon le modèle traditionnel. Avec ses placettes, ses nombreux commerces d’artisanat et ses arcades, elle est agréable à visiter. C’est là que se trouve la mahkama du Pacha. Ce bâtiment de style hispano-mauresque, tout en marbre et en bois, abrite soixante salles et servait de tribunal et de salon de réception à l’ancien Pacha de Casablanca.

L’architecture des années 30

À l'est de la médina, se déploie le quartier Art déco qui abrite plusieurs compositions monumentales qui contribuent au cachet particulier de la ville : la place Mohammed V, le parc de la Ligue arabe, les larges boulevards plantés de palmiers… Citons, entre autres, la Villa des Arts, une maison Art déco construite dans les années trente, entourée d’un jardin de 2 500 m², et la Wilaya, la Préfecture, construite entre 1927 et 1936 par Marius Boyer, dont la récente restauration a permis de mettre en valeur les lambris de bois rares, les zelliges multicolores et les ornements de cuir.

Une ville sensationnelle

Casablanca étonne par bien des aspects. Voici quelques clés pour découvrir cette ville autrement.

La mosquée Hassan II

Visible à des kilomètres – depuis le ciel, la mer et la terre - la Grande Mosquée Hassan II fut inaugurée le 30 août 1993. Sa salle de prières peut accueillir 25 000 fidèles et son esplanade 80 000. En 3 minutes, la salle se transforme en patio grâce à un toit ouvrant. Son minaret de 200 m en fait l’édifice religieux le plus haut du monde. Ce joyau architectural est accessible aux non musulmans en dehors des heures de prières.

La Préfecture ou Wilaya

Construite par l’architecte Marius Boyer, elle fut inaugurée en 1937 et se dresse sur l’actuelle place Mohammed V. L’édifice s’organise autour d’un splendide triple patio central agrémenté d’un jardin tropical. Deux peintures monumentales de Jacques Majorelle ornent l’escalier d’honneur. Une tour de 50 m permet, une fois au sommet, d’admirer un panorama unique sur tout Casablanca.

Le marabout de Sidi Bou Abderrahmane

Ce sanctuaire se trouve dans un petit village perché sur un rocher entouré par l’océan, au bout de la corniche. L'on ne peut y accéder qu’à marée basse. Des découvertes archéologiques prouveraient son peuplement depuis la préhistoire !

Les courses de lévriers

Casablanca peut se targuer de posséder le seul cynodrome de toute l’Afrique. Des courses de lévriers d’origine irlandaise ont lieu régulièrement, le meilleur moment pour y assister étant de nuit (nocturnes les lundi et jeudi).

À retenir

De l’esplanade de la Grande Mosquée Hassan II aux gradins du cynodrome, en passant par l’îlot du marabout, Casablanca charme, amuse et étonne le visiteur.

Une grande station balnéaire

Depuis de nombreuses années, les habitants de Casablanca savent prendre le temps de profiter de leurs belles plages et des bienfaits de la mer.

Les plages

Prolongement balnéaire de la ville, la corniche propose une succession de plages et de piscines aménagées dont l’eau provient souvent directement de la mer. Très fréquentée en fin de semaine, la corniche est le rendez-vous des Casablancais qui désirent flâner et assister au coucher du soleil, installés aux terrasses des multiples cafés. En suivant la côte vers le nord, on arrive à Mohammedia, station balnéaire montante qui comprend un port de plaisance, un terrain de golf et des hôtels de luxe. En remontant encore, à une vingtaine de kilomètres, se trouve Bouznika. Avec ses plages superbes, c’est l’un des complexes balnéaires les plus réputés de la côte atlantique avec les plages de Dar Bouazza, le nouvel eldorado de plages privées de la banlieue casablancaise.

Les parcs

Au cœur de Casablanca se situe le parc de la Ligue Arabe. Ces précieux espaces verts plantés en 1918 constituent l'une des promenades préférées des Casablancais. L'allée centrale est bordée de hauts palmiers ombragés et les terrasses des cafés permettent de prendre le frais. Dans un autre genre, pour petits et grands, un parc aquatique de 70 000 m² a ouvert, vers Dar Bouazza.

Bien-être

Comme le hammam, la thalassothérapie et la balnéothérapie sont implantés dans les instituts et hôtels de Casablanca depuis longtemps. Laissez-vous dorloter grâce à des soins raffinés, issus de recettes ancestrales, que l’on y prodigue.

À retenir

Sur une grande partie de la côte atlantique, les plages et complexes hôteliers se multiplient pour le grand bonheur des Marocains et des touristes.

La tête et les jambes

Être actif à Casablanca est facile. Il suffit de suivre le dynamisme ambiant. Cela vaut aussi bien pour les activités culturelles que sportives.

Les activités culturelles

Entre le quartier trépidant de Mâarif et la quiétude du parc de la Ligue Arabe se trouve la Villa des Arts où se tiennent des expositions temporaires d’artistes marocains contemporains. Cet élégant édifice a connu une restauration réussie. Il met en valeur les œuvres d’artistes marocains contemporains, et est devenu au fil des expositions un véritable musée d’art moderne. Plus au sud de la ville est installé le musée du judaïsme marocain, reflet de la longue histoire de la communauté juive au Maroc et à Casablanca en particulier. Le musée, récemment réorganisé, présente des collections d’objets de culte et d’habits traditionnels juifs. Un intérieur de synagogue y a été reconstitué.

Les activités sportives

Un large éventail est proposé. Les amateurs de golfs sont comblés avec quatre parcours accessibles : Royal Golf d’Anfa, Royal Golf Universitaire de Settat, Mohammedia (une majorité de trous en front de mer) et Bouznika Bay (éclairé la nuit !). Tous les sports nautiques sont présents avec une mention spéciale pour le surf et la voile. Casablanca est le plus grand port de croisière du pays. À Benslimane, on a le choix entre pratiquer le karting au village Go Kart ou chasser dans la forêt de chênes-lièges des Ziaïdas. L'oued El Maleh, à côté de Mohammedia, offre le décor d’une agréable promenade dans les bois et auprès de jolies cascades.

À retenir

Casablanca permet de se cultiver l’esprit et le corps, notamment grâce à des sports hauts de gamme.

La dolce vita marocaine

Depuis les années 30, Casablanca a toujours eu une vie nocturne très animée. Un sens de la fête qui s’est aujourd’hui propagé aux stations balnéaires alentour.

À Casablanca

Extension balnéaire de la ville, la Corniche de Aïn-Diab demeure traditionnellement l’endroit où les Casablancais sortent le soir, surtout en fin de semaine. Restaurants branchés et pubs à la mode se succèdent face à la mer. Certains établissements, avec ou sans piscines d’eau de mer, datent des années 30, comme cet insolite restaurant sur pilotis. L’ambiance est si cosmopolite qu’il est tout aussi facile d'y trouver un restaurant de sushis qu’un établissement de spécialités marocaines. Tard dans la soirée ouvrent les discothèques. Du son techno dernier cri à la musique orientale, chacun trouve son style. En centre ville, le boulevard Mohammed V regorge de restaurants dont certains ont conservé la décoration des années 20. Autre curiosité : aller boire un verre dans le décor parfaitement reconstitué du célèbre café du film Casablanca.

Les stations branchées

Mohammedia est située à 28 km au nord de Casablanca. Prisée par une clientèle d’hommes d’affaires, la station a développé une importante infrastructure d’hôtels et de discothèques. Vingt kilomètres plus au nord, Bouznika Bay est un complexe balnéaire réputé qui bénéficie de magnifiques plages et d’une intense vie nocturne.

À retenir

À Casablanca la cosmopolite, faire la fête ou flâner en terrasses relève réellement de la tradition.

Du souk à la boutique de luxe

À l’image de la ville, le shopping présente un double visage. Celui de la tradition artisanale marocaine et celui des grandes enseignes de luxe internationales.

L’artisanat

Comme de coutume, c’est dans les souks que l’on trouvera les produits de l’artisanat traditionnel . La virée shopping peut commencer dans l’ancienne médina par Bab El Jedid. Cette porte donne sur le boulevard Tahar-El-Alaoui, qui est en fait un long marché qui suit le tracé des anciens remparts. On trouve ici une atmosphère populaire bon enfant et de belles placettes ornées de palmiers et de figuiers. Les petits métiers et les étals colorés s’enchaînent tout du long. Le souk du cuir se trouve à côté de la Grande Mosquée et de l’ancien mellah.

Après l’ancienne, la nouvelle médina

Dans le quartier des Habous, l’accueillant souk du cuivre regroupe les dinandiers. Ces artisans travaillent le métal et fabriquent sous vos yeux toutes sortes d’objets dont des plateaux ciselés, des lanternes, des théières et tous les ustensiles de cuisine fort appréciés des Casablancais.

Les magasins de luxe

La capitale économique du Maroc vit également au rythme de la mode occidentale. Les principales enseignes internationales de joaillerie et de prêt-à-porter sont présentes. Elles se trouvent principalement dans les quartiers huppés de Gautier ou du Mâarif, et également boulevard d’Anfa. En parallèle, des centres commerciaux ultramodernes ont poussé dans la capitale économique du Royaume.

À retenir

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Dans la même journée, vous pouvez aussi bien rapporter à votre hôtel un objet d’artisanat finement travaillé que le dernier objet à la mode d’une grande enseigne.